« Tout mes articles ont fait l’objet d’une recherche scientifique et littéraire sérieuse vous pourrez trouver à la fin de l’article ma bibliographie. »
Souvent comparée à la dépression majeur, humeur dysphorique trouble de l’appétit, du sommeil ou du fonctionnement psychomoteur fatigue et sentiment de culpabilité (O’Hara 1997). Des idées suicidaires dans une minorité de cas (Hopkins et coll., 1984). Pitt (1968) rapporte des affects dépressifs survenant souvent le soir. Le même auteur rapporte une série de symptômes spécifiques présents chez la mère : ces mamans sont fréquemment inadéquates et incapables de s’occuper de leur enfant et développe en parallèle un fort sentiment de culpabilité de ne pas suffisamment aimer leur bébé et de ne pas s’occuper suffisamment bien de lui. De plus elles présentent une anxiété excessive à propos de l’enfant en particulier à propos de son état de santé.
Si vous avez pleuré en lisant la symptomatologie de ce trouble spécifique il probable que vous souffriez d’une dépression majeure. Le problème du sentiment de culpabilité est la boucle vicieuse dans laquelle vous vous maintenez involontairement. En effet, des pensées négatives sont à l’origine de ce sentiment de culpabilité et lorsque vous réagissez à ce sentiment en vous blâmant ou en baissant les bras, vous créez de nouvelles raisons et pensées négatives qui vont à leur tour renforcer cette boucle de culpabilité.
Pour vous en sortir dites : « stop ! »
Les transformations du corps d’une femme après l’accouchement peuvent dans certains cas être très mal vécu : prise de poids, changement de morphologie, perte des seins, peau distendue etc. La perte de confiance en soi peut être une des conséquences de ces changements corporelles. Cette perte peut entraîner des difficultés à aller vers son ou sa partenaire dans un dynamique sexuelle. Comme dans le cercle vicieux de la culpabilité la perte de confiance en soi peut également renforcer la diminution des rapports sexuels
Le soutien du père apparaît être le troisième facteur de risque de la dépression post-partum derrière les facteurs biologiques, obstétriques et les évènements de vie stressants comme un licenciement ou le décès d’un proche (Bastien, Braconnier et de Tychey,1999). La satisfaction conjugal pendant la grossesse ou après l’accouchement (Campbell et coll., 1992).
La naissance d’un enfant est un évènement qui redéfini les places au sein de la famille au sens large c’est à dire que les homme et les femmes qui sont alors fils de quelqu’un et mari ou femme de leur partenaire, deviennent alors des pères et des mères. Ces changements de places sont à prendre en compte dans le nouveau système qui vient de se créer.
American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th ed.)
Tissot, H., Frascarolo, F., Despland, J. & Favez, N. (2011). Dépression post-partum maternelle et développement de l’enfant : revue de littérature et arguments en faveur d’une approche familiale. La psychiatrie de l’enfant, vol. 54(2), 611-637. doi:10.3917/psye.542.0611.